Terre de ma mère – 4ème de couverture
Le mot de Behja Traversac, éditrice
Sophie Colliex et Djilali Bencheikh nous offrent là une mémoire filée simultanément dans la soie et dans la glaise. Deux sonorités, deux résonances, qui jettent une lumière diaprée sur ce que fut la coexistence de deux communautés dans ce pays des naissances et des exils que fut pour eux l’Algérie. Une terre qui, décidément, refuse d’être oubliée.
Sophie et Djilali n’ont rien oublié et témoignent, par cet échange, de leur enfance séparée mais invulnérable. Un échange antidote pour que leurs souvenirs retrouvent leur candeur et leur pureté. Deux appels éperdus pour que cela soit. Alors, ces deux enfants qui vivent toujours en eux pourront vivre sans peur et sans violence.
En fouillant l’intimité du temps, et le tabou des silences, ils transfigurent un passé fissuré en émerveillement d’être seulement humains.
Une leçon de vie qui n’en finira pas de se répercuter sur la pensée des générations d’aujourd’hui et de demain.
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